Le masculinisme, ou comment empêcher l’émancipation des femmes

20/10/2020

Le 6 décembre 1989, Marc Lépine fait irruption dans une classe de l’École Polytechnique de Montréal. Il sépare la classe en deux, les femmes d’un côté et les hommes de l’autre, et finit par abattre quatorze femmes avant de se suicider. Jamais le Québec n’avait connu une attaque aussi meurtrière. Marc Lépine avait écrit une lettre d’adieu, dans laquelle il dit “j’ai décidé d’envoyer Ad Patres[1] les féministes qui m’ont toujours gâché la vie”. Le 6 décembre 1989, Marc Lépine tua quatorze femmes parce qu’elles étaient des femmes, concrétisant de la manière la plus extrême un mouvement social qui émerge dans le monde occidental depuis quelques années : le masculinisme.

Le masculinisme, de quoi s’agit-il ? D’où vient-il ? Prend-il systématiquement cette forme extrême ? Pour y répondre, il faut s’interroger sur son origine, ses objectifs et ses déclinaisons.

L’origine du masculinisme

Nicole Van Enis définit le mouvement masculiniste comme étant un “ensemble de discours et d’actions militantes basé sur l’idée que les hommes souffrent d’une crise d’identité individuelle et collective en raison de la domination sociale qu’exerceraient les féministes en particulier, et les femmes émancipées en général”[2]. Le masculinisme contemporain est une des formes d’antiféminismes la plus connue, qui affirme que les femmes, et les féministes plus particulièrement, seraient allées “trop loin” au point de même renverser la société patriarcale vers une société matriarcale. En effet, le patriarcat étant la forme sociétale naturelle selon eux, toute avancée permettant de l’éradiquer est ainsi perçue comme allant à l’encontre de la norme. L’ordre naturel serait celui dans lequel l’homme serait supérieur et la femme cantonnée aux tâches qu’elle devrait remplir (tâches ménagères et maman à plein temps). En somme, il tente tout simplement de préserver ses privilèges masculins et de rétablir une “virilité hégémonique”[3].

Aux yeux des masculinistes, l’égalité est déjà atteinte, et le féminisme n’a donc plus aucune raison d’être. Les hommes seraient même « victimes de misandrie » : selon eux, la discrimination systémique envers les femmes n’existe pas, ce sont davantage les hommes qui seraient victimes de discriminations, et cela à cause du mouvement féministe évidemment. Ces défenseurs de la “cause des hommes” s’engagent dans plusieurs combats, comme celui pour le « droit des pères ». Cela peut faire croire à des personnes mal informées que les masculinistes tentent d’atteindre, légitimement, un objectif d’égalité et de justice. Cependant, sous couvert d’un discours salvateur – car, le discours masculiniste se chargeraient de sauver la société des affres du féminisme -, il cherche non seulement à discréditer le mouvement féministe mais surtout à revaloriser une société “d’avant” c’est-à-dire celle de l’homme, le « vrai », qui maintient sa position dominante dans la société.

Les discours masculinistes sont apparus à plusieurs reprises ces cinq derniers siècles en Occident pour finalement s’étendre sur tout le globe. Dans les années 1920 et 1930, par exemple, de telles crises surviennent dans le chef des italiens et allemands fascistes se plaignant de la féminisation de leur nation. Les États-Unis y sont aussi régulièrement confrontés depuis qu’ils se sont érigés en puissance mondiale. Ainsi, le mouvement masculiniste actuel, et « moderne » si l’on peut dire, serait né au Québec dans les années 80, en réaction au mouvement féministe qui a connu de grandes avancées dans les années 60 et 70. Il s’est peu à peu répandu en Occident, pour finalement devenir un mouvement social réactionnaire plus ou moins organisé regroupant des soi-disant “défenseurs des droits des hommes”.

Les objectifs du mouvement

Le mouvement masculiniste réunit relativement peu d’adhérents, bien qu’il soit impossible d’en déterminer le nombre exact, et ne parvient pas à être suffisamment visible au-delà des actions polémiques et symboliques diffusées dans les médias. Il tente de faire entendre sa voix à travers des institutions généralement marquées par leur légitimité (les universités, par exemple). Des exemples d’actions médiatisées sont par exemple celles des « pères en détresse » ou des « pères grues » montant en haut de grues pour dénoncer les injustices qu’ils subissent et réclamer leurs droits en tant que père. Des congrès “Parole d’hommes” et colloques “Comment ça va les hommes?” sont également organisés au sein même de l’Université de Montréal. Certains médias constituent également un relai (trop) fiable aux discours masculinistes, renforçant leur portée. Par exemple, depuis 2019, Eric Zemmour intervient dans Face à l’info sur CNEWS. Au Canada, la chaîne Radio-Canada a diffusé plusieurs documentaires comme L’homme en désarroi ou interviewe régulièrement des masculinistes comme Yvon Dallaire. En Belgique, la RTBF a diffusé trois fois en 2012 l’émission Réflexions sur la masculinité : être un homme aujourd’hui ; Examen de quelques éléments de la spécificité masculine qui promeut ouvertement les thèses masculinistes.

Les masculinistes sont aussi très actifs sur les réseaux sociaux; c’est principalement par cette voie que le mouvement gagne ses adhérents. Que ce soit par le biais de forums, de blog, de groupes, ils partagent leur propos sexistes souvent corrélés de propos homophobes, racistes et haineux. Ces discours nous confirment d’autant plus que ces hommes ne poursuivent en rien un objectif d’égalité ; certains ne nient même pas leur proximité avec les mouvements d’extrême-droite. Le lien entre les masculinistes et l’extrême-droite est aisément démontrable, les deux mouvements témoignant régulièrement d’un soutien mutuel. Effectivement, les dérapages sexistes des mouvements d’extrême droite qui vont même jusqu’à défendre « la suprématie de l’homme blanc » comme « seul et unique modèle de société » sont connus et nombreux[4].

Ils s’enferment dans une définition de la masculinité (l’homme serait naturellement voire essentiellement supérieur, dominant, viril, autonome, rationnel, etc.) qu’ils ne cherchent pas à remettre en question. En effet, ce postulat est biaisé dès le départ puisque de nombreuses recherches philosophiques, historiques, sociologiques ou psychologiques démontrent depuis de nombreuses années qu’une femme ne nait pas inférieure à l’homme et un homme supérieure à la femme mais que ce sont des éléments sociétaux qui nous conditionnent – hommes, femmes et autres – à se comporter, s’inscrire dans la société selon des normes genrées.

Les déclinaisons masculinistes : Incels, MGTOW et le mouvement pour le droit des pères

Les masculinistes ne forment pas un groupe uniforme. Faisant non seulement partie d’une des formes de l’antiféminisme, le mouvement connaît lui-même plusieurs courants. Pour n’en citer que certains, il y a par exemple les Incels, le mouvement MGTOW et le mouvement pour le droit des pères.

Les Incels ou les “Involuntary celibate” est un mouvement regroupant plusieurs dizaines de milliers d’hommes se sentant rejetés par les femmes, ce qui les mèneraient à un célibat involontaire, dont il n’arrive pas à sortir à cause des « méchantes » femmes. Ils les tiennent ainsi responsables de leur célibat perpétuel et se considèrent « au plus bas de l’échelle sociale ». Sur les réseaux, les discours misogynes, la culture du viol et l’incitation au harcèlement sont normalisés. Ils profèrent des propos parfois d’une extrême violence en promettant qu’ils vont « détruire les femmes », rajoutant qu’elles sont l’“incarnation du mal” et qu’elles “contrôlent les relations et le sexe”. Ils dénoncent également le caractère “hypocrite” des femmes qui “prétendent ne pas se préoccuper du physique des hommes alors que c’est faux”[5]. Plusieurs attaques meurtrières sont revendiquées par des personnes s’identifiant comme Incels. L’attaque de Toronto en 2018 perpétrée par Alek Minassian et ayant fait dix morts, dont 8 femmes, en est un exemple. Ce dernier affirme « avoir accompli sa mission après avoir été rejeté sexuellement et ridiculisé par les femmes pendant des années »[6].

Le groupe MGTOW (“Men Going Their Own Way”) possèdent des points communs avec les Incels (à savoir une haine généralisée envers les femmes) et divergent sur d’autres aspects. Né en Amérique du Nord et peu à peu implanté en France, leur berceau est à nouveau le net. Les femmes sont considérées comme des “fardeaux financiers” d’où leur souhait de se “débrouiller tout seuls”. Ils “refusent de se soumettre aux femmes” et se sentent “comme des objets” à leurs yeux. Il s’agit bien d’une branche masculiniste puisqu’ils ne font pas l’unanimité au sein du mouvement masculiniste dans son ensemble (il n’y en a, de toute façon, pas une pour en rattraper une autre…). Jordan Peterson, par exemple, une des figures connues du mouvement masculiniste, et spécifiquement en ce qui concerne la théorisation de la crise de la masculinité, se montre méprisant quant au groupe MGTOW puisqu’il les trouve « pathétiques ». Paradoxalement, le groupe MGTOW s’est largement inspiré des écrits de cet auteur. Jordan Peterson confirme cependant que la justice est « anti-hommes »[7] mais considère que ce mouvement a un effet dangereux sur les jeunes hommes.

Enfin, nous pouvons aussi nous pencher sur le mouvement pour le droit des pères. Il se déploie à travers des associations comme “Fathers for Justice”, “SOS papa” ou “SVP papa”. Ceux-ci se décrivent comme voulant défendre la cause des pères car ceux-ci seraient victimes d’injustices en ce qui concerne, notamment, la perte de la garde de leurs enfants et le paiement de la pension alimentaire. Pourtant, la majorité (80% au Québec et en France) de ces litiges sont réglés à l’amiable entre les parents et une majorité de pères décident de ne pas réclamer la garde. Il est fréquent que les pères n’obtiennent pas la garde en raison de violences conjugales sur la mère et/ou les enfants, ce que les masculinistes omettent évidemment de dire lorsqu’ils défendent leur cause. De fait, à partir de cas individuels et exceptionnels qui pourraient être considérés en effet comme « injustes », ces associations cherchent à faire des théories généralisées selon lesquelles les hommes seraient discriminés. Il est intéressant de constater ce qui ressort de certains témoignages de pères se sentant lésés dans leurs droits, et qui ont tenté de rejoindre ce genre de groupes en toute bonne foi : rapidement, ils ont été confrontés à une désillusion face aux propos conservateurs, misogynes et sexistes des membres, finalement peu intéressés de faire avancer leurs revendications en apparence légitimes.

La crise de la masculinité

D’un point de vue plus général, la crise de la masculinité est au centre du mouvement masculiniste. Celle-ci vise la crise individuelle et collective à laquelle les hommes feraient face. Il s’agit d’un “mouvement social conservateur ou réactionnaire qui prétend que les hommes souffrent d’une crise identitaire parce que les femmes en général, et les féministes en particulier, dominent la société et ses institutions”[8]. Ils seraient alors perdus face à la vague féministe et en manque de repères à cause de l’influence de celle-ci.

Si l’égalité en droit est relativement atteinte dans la plupart des pays occidentaux, dans les faits les inégalités subsistent et persistent. Ce n’est pas ce qui nous intéresse ici, mais il est important de le rappeler car c’est à partir de ce postulat (“les femmes ont les mêmes droits que les hommes”) qu’est apparu la crise de la masculinité. Les hommes auraient vécu de manière « trop violente » les avancées féministes. Selon Francis Dupuis-Déri, la crise de la masculinité n’est que le résultat des avancées et de l’évolution vers plus d’égalité, mais qui sont interprétés telles que défavorables aux hommes[9].

Dans la continuité de ce discours d’angoisse et de désarroi, ce sont des propos qui prônent un retour aux rôles féminins traditionnels. Il s’agit donc davantage d’hommes qui se reconnaissent dans une lutte contre les femmes et féministes plutôt que de personnes cherchant réellement à (re)trouver une place dans une société qui évolue et progresse. Nous y trouvons donc un enjeu qui est plus politique que psychologique. En réalité, les tenants de cette crise ne font que garder l’homme dans une catégorie fixe avec des attributs naturels et archaïques que le féminisme cherche, en effet, à renverser. Ne cherchant pas à réinventer la vision hétéronormée du “masculin”, ils se posent en statut de victime considérant qu’ils sont contraints de se soumettre aux avancées féministes.

Conclusion: peut-on donc opposer le masculinisme au féminisme ?

Le masculinisme ne cherche donc en aucun cas à atteindre l’égalité des genres mais à perpétuer les inégalités et le sexisme structurel de notre société. Le combat féministe est encore, et plus que jamais, nécessaire aujourd’hui : les hommes restent les principaux acteurs dans les institutions politiques, scientifiques, culturelles, économiques, policières, sportives, médiatiques, etc. Les meilleurs emplois demeurent dans les mains des hommes. Les femmes restent les principales victimes des violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, économiques, etc., et leurs auteurs sont en grande majorité des hommes. Ce sont également les femmes qui consacrent plus de temps au travail non-rémunéré, c’est-à-dire les tâches domestiques et parentales.

Il est alors difficilement imaginable et même impossible de concevoir qu’un réel fervent de l’égalité des genres se reconnaisse dans les discours masculinistes puisque ce ne sont pas vraiment les “discriminations ou violences parcellaires subies par les hommes qui animent les masculinistes” mais plutôt la “délégitimation des combats féministes”[10]. Le féminisme est bel et bien un combat pour l’égalité des genres et ainsi, ne nie pas que les hommes peuvent être victimes de discriminations : les hommes violés et les hommes battus existent mais ces violences “ne sont pas le fruit d’un système global”[11]. En ce sens, le mouvement masculiniste ne constitue qu’un “backlash”, à savoir “une réaction face aux mouvements d’émancipation et de progrès social, dont le féminisme fait partie”[12] et qui tente d’empêcher que les femmes obtiennent justice et équité au sein de la société.

Emilie Djawa

Commission Jeunes CFFB


[1] « Aux ancêtres », « dans l’au-delà »

[2] N. VAN ENIS, « Masculinisme, antiféminisme, banalisation d’une pensée réactionnaire », Barricade, 2013, p. 1.

[3] P. LOPEZ, « Et les hommes alors ? », Décadrée, 10 février 2020.

[4] J. BERGÉ, « Les communautés misogynes (la manosphère) et leur haine des femmes explosent sur internet », RTBF, consulté le 10 octobre 2020, disponible sur https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_les-communautes-misogynes-la-manosphere-et-leur-haine-des-femmes-explosent-sur-internet?id=10403360.

[5] « Les Incels – Ces hommes qui veulent détruire les femmes », Konbini, 7 mars  2020, disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=En11SquByQc&ab_channel=Konbini.

[6] L. CASEY, « Attaque à Toronto : Alek Minassian dit avoir « accompli sa mission », La Presse canadienne, consulté le 10 octobre 2020, disponible sur https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2019-09-27/attaque-a-toronto-alek-minassian-dit-avoir-accompli-sa-mission.

[7] J. PETERSON, interview, Transliminal, 5 mai 2017, disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=YC1pvjyKYr4&ab_channel=Transliminal.

[8] F. DUPUIS-DERI, « Le « masculinisme » : une histoire politique du mot (en anglais et en français) », La polyparentalité: un genre nouveau?, Recherches féministes, 2009

[9] F. DUPUIS-DÉRI, « Crise de la masculinité ? », Thinkerview, 21 novembre 2019, disponible sur https://www.thinkerview.com/francis-dupuis-deri-crise-de-la-masculinite/.

[10] I. WEIZMANN, « Le masculinisme est-il un humanisme ? Spoiler alert : NON. », Instagram, 2 mai 2020, https://www.instagram.com/p/B_rn0SbAXx4/.

[11] I. WEIZMANN, ibidem.

[12] V. LOOTVOET, « Le masculinisme, une histoire de la masculinité réactionnaire », consulté le 3 octobre 2020, disponible sur https ://ligue-enseignement.be/le-masculinisme-une-histoire-de-la-masculinite-reactionnaire/.


Sources

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