Le CFFB dénonce la montée des violences envers les femmes – Communiqué de presse

Le CFFB dénonce la montée des violences envers les femmes 

L’Union des Femmes Africaines, le Conseil des Femmes Francophones de Belgique et le Nederlandstalige Vrouwenraad sont vivement préoccupées par la montée des violences envers les femmes et dénoncent avec force l’atteinte grave à leurs libertés fondamentales.
 
En effet, le 23 octobre dernier, lors d’une table ronde « Gouvernement-Diaspora » organisée au 
Palais d’Egmont par le Forum Economique Congolais dans l’Union Européenne (FECUE),
 Madame Modi Ntambwe, Présidente du RVDAGE, Conseil des Communautés Africaines en Europe du côté néerlandophone et Présidente du REFI-OE, Réseau des Femmes Immigrées et d’origine étrangère, y a été violemment molestée par des « combattants » au régime. Elle a échappé de peu au lynchage de ces dits « combattants » grâce à l’intervention rapide de la police. Le même jour dans la matinée, Madame Evelyne MBAKOP a été également agressée par les mêmes personnes. La scène a été filmée et circule sur youtube.
 
Ces attaques viennent à la suite d’une longue liste où des belges d’origine africaine ont été victimes d’agressions en public et parfois même, en présence de la police. Eu égard à cette énième agression des femmes, nous voulons d’abord marquer notre solidarité avec toutes les victimes de cette violence gratuite et encourager l’intervention rapide de la police et l’aide aux victimes.
 
Peu importe le contexte politique ou les positionnements respectifs, la violence est inacceptable. 
Nous rappelons cette semaine l’importance de la résolution 1325, de la fin des violences et des violences sexuelles à l’encontre des femmes sur le plan international et nous soulignons la nécessité d’associer les femmes aux processus de paix en tant que force constructive.
 
Nous dénonçons et condamnons fermement ici en Belgique :
*le développement de cette violence gratuite envers les femmes et l’absence de mesures 
contraignantes ; 
*la violation des libertés fondamentales et l’atteinte à l’intégrité physique des femmes ; 
Nous désapprouvons :
*la violence comme moyen d’expression au nom d’une idéologie ou d’une 
opposition à un pouvoir politique.
Nous exigeons :
*le respect des libertés fondamentales de chaque citoyen-ne et marquons notre solidarité avec les victimes de cette violence gratuite et avec toutes les femmes en proie aux violences de toutes sortes.
 
 
 
 
 

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