Durant l’été, le Chili a fait un pas en avant en faveur de l’avortement. En effet, comme précisé dans cet article, le Tribunal constitutionnel du Chili a donné son feu vert à la loi dépénalisant l’avortement thérapeutique, ultime étape mettant fin à près de 30 ans d’interdiction totale de l’IVG, comme c’est encore le cas dans 18 pays à travers le monde, parmi lesquels Haïti, le Congo et le Vatican.
Dans le cas précis du Chili, la loi autorisera désormais l’avortement mais uniquement dans trois cas : pour les femmes dont la vie est en danger, pour les victimes de viols, et pour les femmes dont le fœtus est jugé non viable.
Jusqu’en 1989 et pendant plus de 50 ans, l’avortement était permis en cas de risque pour la mère et de fœtus non viable, mais avant de quitter le pouvoir le dictateur Augusto Pinochet (1973-1990) l’avait totalement interdit.
Officiellement, le Chili enregistre chaque année quelque 30.000 avortements provoqués ou spontanés, mais les interruptions clandestines pourraient être de l’ordre de 160.000 (estimation