Hier matin, La Libre Belgique a publié cet article interpellant, écrit par
« La majorité des auteurs de violences conjugales se disent qu’ils ont agi car leur partenaire les a provoqués »
« Le numéro gratuit d’écoute pour les victimes de violences conjugales a été composé 42 fois par jour en moyenne en 2018.
Depuis le début de l’année, plus de cent femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon en France. En Belgique, elles sont au moins dix-sept. Des chiffres sans doute bien plus faibles que la réalité et qui font froid dans le dos. Ce n’est pas une généralité mais la plupart des victimes de féminicide étaient victimes de violences conjugales.
En Belgique, un numéro gratuit pour les victimes de violences conjugales a été lancé en 2009. Dix ans plus tard, le numéro est plus utilisé que jamais. En 2018, le numéro belge d’appel Écoute Violences conjugales a été composé 15 360 fois, ce qui représente une moyenne de 42 appels par jour, émis par des victimes mais aussi par des professionnels de la santé, des proches inquiets ou même des auteurs d’actes de violence. Heureusement, l’augmentation du nombre d’appels enregistrés ne signifie pas forcément que les situations de violence conjugale augmentent mais indique une libération de la parole et une prise de conscience en la matière ».