La présidente du Conseil des Femmes Francophones de Belgique a donné son opinion sur le sujet pour les Grenades à la RTBF :
« Les mots ont un sens, ce qui ne peut avoir échappé à Charles Delhez, formé chez les Jésuites, signataire à titre personnel d’une chronique dans La Libre de ce vendredi.
Rappelons qu’au parlement, en juin 2018, associations de femmes, experts et représentants des professionnels de terrain allaient tous dans le même sens : il faut améliorer les conditions légales pour avorter. Charles Delhez, ancien professeur de médecine, peut s’y opposer, mais son droit à la libre expression n’absout pas le recours à des arguments fallacieux et diffamant pour les femmes.
Je voudrais d’emblée rappeler qu’évoquer une « banalisation de l’avortement« , c’est puiser au vocabulaire de l’extrême droite et de ses « IVG de confort« . Ce chroniqueur déplore pour sa part que l’avortement « c’est dans le vent » et médicalement de plus en plus facile. Quel dommage, n’est-ce pas ? Les pécheresses devraient souffrir davantage.