Le Conseil des Femmes contre la barbarie de la lapidation
A l’occasion de la journée internationale contre la lapidation le 11 juillet, le Conseil des Femmes francophones réaffirme son engagement dans la défense des droits des femmes et donc des valeurs démocratiques. Une opportunité de rappeler la barbarie de la lapidation, car c’est bien de cela qu’il s’agit en ce jour.
La lapidation, littéralement « tuer à coups de pierres » est, au 21e siècle, la forme la plus barbare parmi les violences et les massacres à l’encontre des femmes. Il est intolérable qu’elle se perpétue encore et encore !
Il s’agit d’une exécution publique où le ou la supplicié-e est jeté-e dans une fosse ou enterré–e jusqu’à l’épaule. Et à tour de rôle ou en groupe, les exécutants jettent des pierres de la taille d’un poing jusqu’à ce que la mort s’en suive. La taille moyenne est généralement choisie afin de faire expier la faute par la souffrance. Que la « faute d’adultère » soit commise par un homme est par contre souvent ignoré.La lapidation est en Iran – ou au Nigéria, en Arabie Saoudite, au Soudan, en Afghanistan, en Indonésie, au Pakistan, au Yémen, pour ne citer que les principaux pays – un des outils aux mains de régimes qui utilisent la violence pour opprimer la société entière et ce d’une des façons les plus sauvages qui soient. La lapidation est ainsi un moyen parmi tant d’« outils » archaïques et répressifs, utilisé pour maintenir les femmes soi disant à « leur place », en réalité sous la botte des hommes.
Le Conseil des Femmes francophones réaffirme son opposition à la lapidation, et évidemment aussi à l’excision, au droit de battre sa femme, aux mariages de petites filles et, de façon générale, au confinement de la femme à la maison et à son asservissement dans un statut d’inférieure. Le Conseil exprime toute sa solidarité avec les femmes qui souffrent de violences dans le monde.