Renfort de la ligne d’écoute gratuite violences conjugales et des structures actives pour les droits des femmes.

Communiqué de presse

Dans le cadre du troisième volet d’aide et de soutien aux secteurs santé, social, emploi récemment adopté par le Gouvernement de Wallonie, la Ministre des Droits des femmes, Christie Morreale, a proposé de renforcer la capacité de la ligne d’écoute gratuite violences conjugales (0800/30.030). Elle a également pris une série de mesures pour protéger le travail des structures actives pour les droits des femme qui ont aussi été impactées par la crise sanitaire.

Les appels à la ligne d’écoute violences conjugales ont triplé durant la crise. La ligne a été renforcée pendant le confinement, grâce notamment au soutien de professionnels d’associations partenaires mis en télétravail en raison du confinement. A l’heure de la reprise des activités dans le cadre du déconfinement, la ligne doit encore faire face au double d’appels par rapport à sa situation « habituelle ». Au vu de ce contexte, un subside de plus de 40.000 euros va lui  être accordé  ce mois de juin pour engager du personnel supplémentaire et assurer davantage d’écoute et de « chat » jusque fin décembre.

Par ailleurs, la Ministre Morreale a également décidé que les centres d’accueil et d’hébergement pour les victimes de violences conjugales pourront bénéficier d’un solde de subside 2020 plein et entier, même si elles n’atteignent pas le taux d’occupation fixé par la réglementation.

En outre, les associations qui travaillent dans l’accompagnement des victimes de violences et qui sont agrées par la Wallonie verront leur subsides 2020 maintenus pour autant qu’elles puissent tout de même réaliser 25% des activités requises entre le 1er juin et le 31 décembre 2020.

« La crise sanitaire n’a pas non plus épargné les publics fragilisés, y compris les femmes victimes de violence. Des dispositifs alternatifs d’urgence ont été mis en place en Wallonie, les outils renforcés. Il est important aujourd’hui de continuer à répondre aux nombreux appels de détresse que nous recevons et soutenir les institutions actives dans l’aide et l’accompagnement aux victimes », conclut la Ministre.