Que ce soit via :
- L’hypersexualisation du corps des femmes et des filles
qui consiste à donner un caractère sexuel à un comportement ou à un produit qui n’en a pas en soi. Elle se caractérise par un usage excessif de stratégies axées sur le corps comme objet sexuel et apparaît comme un modèle de sexualité réducteur, diffusé par les industries à travers les médias, qui s’inspire des stéréotypes véhiculés par la pornographie : homme dominateur, femme-objet séductrice et soumise (cdeacf, 2012).
- Une représentation stéréotypée des hommes et des femmes
De manière générale, les messages véhiculent une image stéréotypée d’un type de féminité ou de masculinité. La féminité se rapporterait à la beauté, la minceur, la douceur, la maternité, le soutien, la disponibilité sexuelle, etc. Alors que le modèle de masculinité se rapporte aux propriétés des héros à savoir l’activité, la puissance, la force, la compétitivité, la rationalité, une position dominante, etc.
- Une représentation irréelle des femmes et des filles
La modification des images des corps et visages des filles et femmes, retouchés par ordinateur, contribue à diminuer l’estime de soi des filles. Celles-ci sont incitées à ressembler à ces modèles (promotion de la maigreur, seins gonflés, taille affinée, ainsi que genoux, etc.), dans une vision d’une « perfection plastique » impossible à atteindre.
- La banalisation des violences faites aux femmes
via la promotion de ces violences ou la représentation glamourifiante de ces violences ou encore les présente comme « naturelles ».
- L’acceptation de toute forme de discrimination
sous couvert d’humour, conduit à faire entrer dans les discours et les mentalités des allusions ou mentions péjoratives fondées sur le sexe, l’âge, la race, la nation, le statut social ou économique des personnes et dénigre ou jette le discrédit sur les filles et les femmes. Cela porte atteinte à la dignité humaine.
Le CFFB veut contrer ces tendances discriminantes et réagir à leurs manifestations en dénonçant les discours et comportements sexistes, le cas échéant en portant plainte. L’objectif est de favoriser les représentations exprimant la contribution des femmes dans tous les domaines de la société et non assignant les femmes à des places et rôles prédéterminés en fonction de leur sexe.
Nous en profitons pour rappeler à Me Magnée que même entre conjoint, l’agression sexuelle est punie par la loi.
Considérer que parce que l’agresseur a été en relation intime avec cette femme, il aurait des droits – après leur rupture – sur son corps, est l’expression d’un machisme relevant à la fois du droit de cuissage et du déni de l’intégrité physique des femmes.
Le CFFB est choqué de voir qu’un tel jugement – contraire aux droits fondamentaux les plus élémentaires – a pu être rendu en Belgique sans aucune contestation !
La cellule de veille est en place.
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