L’assistance aux victimes est essentielle : pour aider les victimes elles-mêmes, et aussi pour empêcher que les mêmes filières de trafiquants s’en prennent à d’autres personnes. Les victimes de la traite des êtres humains n’osent pas toujours coopérer avec les autorités répressives, ce qui rend difficile la découverte des auteurs de ces crimes. Par conséquent, il est capital de faire pleinement usage des instruments existants relatifs à la protection des victimes. Depuis le début des années 90, la Belgique dispose d’un système de statut de séjour délivré aux victimes de la traite des êtres humains. La directive européenne 2004/81/CE, notamment, permet aux États membres de délivrer des titres de séjour, dont la durée est fonction de la longueur de la procédure nationale, moyennant la coopération des victimes avec les services d’enquête.
La législation européenne a été améliorée en mars 2010.
La lutte contre la traite des êtres humains requiert impérativement un contrôle plus sévère des filières, une condamnation sévère des auteurs et une coopération policière européenne accrue.
En outre, la protection offerte aux victimes peut aussi être améliorée par le biais d’une assistance juridique et de mesures de protection particulières pour les enfants.
A l’occasion de cette journée internationale, le CFFB demande instamment que tous les moyens existants soient utilisés afin de mettre fin à cette forme d’esclavagisme et d’exploitation indigne des êtres humains !