« Pour Viviane Teitelbaum, ancienne présidente du Conseil des femmes francophones et députée MR au parlement bruxellois, c’est simple : il n’y a, en Belgique, aucun gouvernement intrinsèquement « féministe » et il n’y en a jamais eu. « Je crois par contre qu’il y a dans ces gouvernements des féministes, souligne la libérale, qui sont plus ou moins isolé(e)s et qui, en fonction du poids de leurs compétences, ont une marge d’action plus ou moins importante. » Parallèlement, d’autres élus « se pensent féministes », ou « veulent être perçus comme tels ». Dans tous les cas, l’ancienne présidente du Conseil des femmes se félicite que la posture pro-féministe, sincère ou non – là n’est pas la question – devienne un argument, une revendication politique, ce qui était loin d’être évident auparavant. « On peut se réjouir que le fait d’apparaître en pointe sur l’égalité devienne un enjeu au niveau de l’image. L’argument est d’ailleurs aussi utilisé par l’opposition ou par des syndicats qui, initialement, ne sont pas forcément plus féministes que le gouvernement qu’ils décrient. » »
« Qu’un vice-Premier se revendique ouvertement féministe n’est pas anodin, estime Sylvie Lausberg. Reste à passer aux actes. « L’égalité doit devenir une cause nationale », a plaidé l’actuelle présidente du Conseil des Femmes francophones. Reprenant cet appel, le Premier ministre y a répondu dans un tweet : « Message bien entendu et inspirant ».
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