Colloque « Précarité, nous sommes toutes concernées. Pistes et coaching pour s’en sortir ! »
Ce 20 novembre, dans le cadre de l’année européenne contre la pauvreté, et la quizaine de l’égalité des chances, le conseil des femmes organisait un colloque à Bruxelles, soutenu par Bruno De Lille, Secrétaire d’Etat, chargé du Transport, de la Politique d’égalité des chances et de la Fonction publique et par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.
Après un état des lieux de la situation de pauvreté des femmes à Bruxelles présenté par Annette Perdaens, Directrice de l’Observatoire de la Santé et du Social, Sile O’Dorchai, chercheuse à l’ULB, a abordé de manière originale la dépendance financière et les risques de pauvreté pour les femmes en cas de séparation. Ensuite, les différentes oratrices et orateurs ont partagé leurs expériences de terrain.
La précarité peut toucher tout le monde un jour ou l’autre. Hier, tout vous souriait et le lendemain vous devez faire face à des imprévus (perte d’emploi, de logement, pension, maladie, etc…) qui peuvent malheureusement vous faire basculer dans la précarité, si pas dans la pauvreté. Le fait de disposer d’un emploi ne met pas toujours à l’abri d’une situation financière chancelante.
La solidarité, l’expérience et les conseils des autres peuvent toutefois nous aider dans certaines situations dramatiques. C’est pourquoi la Commission Politique-Lois avait souhaité organiser des tables rondes sur les thèmes suivants : emploi et activités, travail pendant la pension, formations, assistance juridique, logement, coaching par l’audiovisuel.
Quelques pistes et vérités épinglées :
On est seniors de plus en plus tôt, mais vieillard de plus en plus tard.
L’âge ne doit pas être un critère de recrutement ou de non recrutement.
On devrait pouvoir choisir en toute connaissance de cause, le moment et la façon dont on se « retire » du marché de l’emploi.
Nous devons mieux nous former et cela tout au long de notre vie. Adopter comme dans d’autres pays, une certification de valorisation des acquis et de l’expérience.
Les femmes doivent assurer leur indépendance financière.
Nous devons nous investir dans les solidarités actives, renforcer notre confiance en nous-mêmes.
Penser au micro-crédit, notamment auprès du Crédal, qui permet par exemple d’effectuer des travaux d’isolation de son logement, de suivre une formation en langues ou en informatique, de faire face à des soins de santé non remboursés par les mutuelles (soins dentaires, achat de lunettes), etc…
Informer les femmes de l’existence d’un accueil social de première ligne pour une information, une aide juridique, accueil assuré par des professionnels dans le domaine juridique.
Les participantes ont également reçu une « boîte à outils », recueil d’informations et d’adresses utiles dans des domaines divers. A télécharger.
Un résumé des débats des différentes tables rondes sera disponible dans le courant du mois de décembre sur notre site. N’hésitez pas à le lire !
A gauche, Annette Perdaens, Viviane Teitelbaum, Bruno De Lille, Danielle Caron
A gauche, Christiane Robert, Emilie Meessen, Marie Ledent, Isabelle De Vriendt