Les femmes toujours victimes de violences sexuelles en temps de conflits
En Birmanie, les femmes Rohingyas, peuple musulman considéré comme apatride et sans droit, sont victimes de viols et de viols en réunion. Presque toutes ces femmes victimes ont déclaré que les auteurs étaient des soldats de l’armée birmane. La plupart d’entre elles ont été frappées avant d’être violées. Les femmes qui se présentent dans les hôpitaux du Bangladesh, où elles se réfugient après avoir fui la Birmanie, ont des bleus et des traces de morsures sur les seins et les parties génitales.
D’après les spécialistes, il s’agit très vraisemblablement du sommet de l’iceberg explique l’article du Vif. En raison des stigmates attachés au viol chez cette minorité musulmane conservatrice et des difficultés pour survivre, il est probable qu’un grand nombre de victimes ne se font pas connaître.
La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles durant les conflits Pramila Patten s’est dite récemment « gravement préoccupée » par la situation. Ces violences sont « utilisées comme outil de terreur pour forcer les populations visées à fuir ».
Aujourd’hui, une mission de l’ONU enquête sur les accusations des réfugiées.