
Au vue du nombre de plaintes déposées chaque jour pour mariage forcé, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a décidé d’agir pour améliorer la situation.
« Environ une vingtaine de plaintes sont déposées chaque année pour mariage forcé auprès des services de police. « Mais ce chiffre ne représente que la pointe de l’iceberg » précise Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes qui poursuit « les victimes signalent rarement cette forme de violence aux autorités pour diverses raisons : elles ont peur, honte ou veulent être loyales envers leur famille ». »
En 2021, un code de signalement des mariages forcés a été mit à disposition afin d’alerter les officiers de l’état civil.
Des résultats encourageants
« 170 communes ont répondu à l’appel. Selon Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes : « au-delà d’un taux de réponse très satisfaisant, nous remarquons que les officiers de l’état civil ont conscience d’être des acteurs.trices clés de la lutte contre les mariages forcés. C’est très encourageant et cela montre que le travail d’information et de sensibilisation porte ses fruits ». « Néanmoins », poursuit Michel Pasteel, « les réponses montrent également que les officiers de l’état civil s’estiment trop souvent impuissants face à cette problématique complexe ». »
« Sur base de ces résultats, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a formulé des recommandations dont notamment l’enregistrement systématique des cas de mariages forcés dans une banque de données, l’élaboration de directives internes claires et de modules de formations à destination des officiers de l’état civil. »
Vous trouverez les résultats de l’enquête sur le site de l‘Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes.
Communiqué de presse au complet : https://news.belgium.be/fr/mariages-forces-premiere-evaluation-du-code-de-signalement